En tant que concessionnaire autoroutier, VINCI Autoroutes assure, en appui du travail de ses Directions de la Maîtrise d’Ouvrage, la modernisation et la maintenance du patrimoine autoroutier propriété de l’État. Nous vous invitons, par une série de portraits dressés par Manon, chargée de communication, à découvrir les femmes et hommes de la Maîtrise d’ouvrage ainsi que les métiers qui se cachent derrière les chantiers que vous croisez sur votre route.

Manon : « Katia, pouvez-vous nous expliquer le rôle du Pôle COP (Conduite d’Opérations & Prospectives) et des conducteurs d’opérations ? »
K.N : « Le pôle COP est en charge de la conduite des opérations d’investissement neufs sur le réseau autoroutier. Donc très concrètement, nous assurons la maîtrise d’ouvrage de nouvelles réalisations sur le réseau (échangeurs, mises aux normes, nouvelles fonctionnalités …) et nous en assurons le pilotage de l’émergence du projet jusqu’à la mise en service. Sur chaque opération c’est plusieurs années de travail… »

Manon : « Le Pôle COP c’est un peu le point de départ de tous les grands projets à la Direction Opérationnelle de l’Infrastructure Ouest ? »
K.N : « Nous avons 2 grandes activités :

  1. La prospective : nous étudions les projets qui émanent des demandes des territoires afin d’examiner leur pertinence et leur faisabilité. Nous allons ensuite proposer ces projets à l’État qui décide de leur mise en œuvre. Pour être réalisés, les projets font l’objet de contrats spécifiques qui encadrent leurs conditions de financement et les délais de réalisation.
  2. La conduite d’opérations : c’est la phase « d’après », lorsque les projets sont contractualisés avec l’État et les collectivités locales, nous engageons alors les études détaillées et ensuite la phase de travaux jusqu’à la mise en service.

Les membres de l’équipe du pôle COP interviennent sur les 2 activités, ce qui apporte une grande polyvalence. Ils pilotent à la fois des études amont, mènent des réflexions socio-économiques. Mais ils gèrent également la phase beaucoup plus opérationnelle d’études détaillées, de procédures réglementaires et de travaux. »

Manon : « Chaque conducteur d’opération est associé à un territoire ? »
K.N : « La répartition est plutôt territoriale en effet et cela permet aux conducteurs d’opération de connaître les élus locaux, les administrations qui instruisent les dossiers et que nous rencontrons régulièrement. Cela facilite énormément les échanges et le suivi des procédures. »

Manon : « Quels sont les grands projets en cours pour le Pôle COP ? »
K.N : « Actuellement, le plus gros de notre activité se concentre sur le Plan d’Investissement Autoroutier (PIA) et les projets qui y sont liés . Nous avons 7 nouveaux échangeurs à réaliser sur notre réseau. 2 échangeurs sur l’axe Bordeaux – Toulouse (1 à Agen et 1 à l’est de Toulouse) et 5 autres sur les axes A64 et A641, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.
Nous avons également en cours une réalisation sur l’ancienne RD1, maintenant A64, à la sortie de Bayonne : nous devons réaliser la mise à niveau environnementale de la section autoroutière. Nous devons finaliser l’assainissement de l’autoroute en créant 12 bassins, c’est un gros chantier pour nous.
En prospective, nous avons des projets importants à l’étude notamment sur les nouvelles mobilités (pôle d’échanges multimodaux, voies réservées  au covoiturage et aux bus …). »

Manon : « Si on parle davantage de vous maintenant, pouvez vous me dire quel est le projet le plus important sur lequel vous avez travaillé  ? »
K.N : « Je répondrai pour l’équipe. Le projet qui nous prend le plus de temps et d’énergie c’est la création du nouvel échangeur au niveau d’Agen Ouest. C’est le 1er projet du PIA à sortir de terre pour la DOI Ouest. Ce projet est très porté par la collectivité, par l’agglomération d’Agen et le département. Le souhait était de faire naître ce projet très rapidement donc il y avait un gros enjeu de délais. Ceci nous a beaucoup mobilisés au sein de l’équipe. Il y a eu un vrai travail collectif pour réaliser les études, pour obtenir les autorisations de la part de la direction des infrastructures et du transport qui avait beaucoup d’exigences sur le projet. L’étape de sortie des dossiers réglementaires a également été compliquée car le site du projet recense de nombreuses d’espèces protégées et il nous a donc fallu apporter des réponses complémentaires. Nous avons pris conscience, à l’occasion de ce projet, du niveau d’exigence renouvelé des autorités environnementales. Ce projet a donc été très dense et nous avons dû travailler rapidement compte tenu des délais et des jalons contractuels qui nous étaient imposés. Mais ce n’est pas terminé car nous devons assurer la mise en service fin 2022, ce qui reste un gros challenge pour nous !
Pour 2022 et les 5 années à venir, nous allons décliner les autres projets du PIA, avec notamment des projets sur Pau et Toulouse qui vont mobiliser toute notre attention ! »

La construction du nouvel échangeur d’Agen Ouest