PRÉSENTATION

Dans le cadre de son programme de maintenance du patrimoine autoroutier, VINCI Autoroutes a réalisé entre mai et septembre 2021 la rénovation des chaussées entre le Viaduc de la Sioule et la bifurcation A89/A71. Il intégrait également le renouvellement des chaussées de l’échangeur de Manzat et des bretelles de la bifurcation entre les autoroutes A89 et A71.

Au total, 50 km de chaussées (25 km dans chaque sens) ont été remis à neuf sur cette section !

  • 50 km
    de chaussées rénovées (25km par sens)

  • 80 personnes
    en moyenne mobilisées sur le chantier

  • 10 millions d'euros
    financés par VINCI Autoroutes

UNE OPÉRATION EN 3 ÉTAPES

  1. des travaux préparatoires entre février et mi-mai qui consistaient à renforcer le terre-plein central et à élargir les refuges (c’est-à-dire les zones où il y avait les bornes oranges SOS) ;
  2. une première phase de travaux de chaussées entre mai et mi-juillet 2021 sur la section comprise entre l’échangeur de Manzat et la bifurcation A89/A71 ;
  3. une seconde phase de travaux de chaussées entre fin août et septembre 2021 sur la section comprise entre le viaduc de la Sioule et l’échangeur de Manzat.

UN CHANTIER RESPONSABLE

VINCI Autoroutes et Eurovia, entreprise en charge des travaux, ont agi ensemble pour faire progresser les savoir-faire et méthodes favorables à la réduction des impacts environnementaux des activités de construction.Les équipes ont fait de l’environnement un enjeu majeur de l’organisation des opérations.Elles se sont mobilisées chaque jour pour réaliser la rénovation de 2×25 km de chaussées en veillant à :

  • optimiser les ressources naturelles nécessaires grâce à l’économie circulaire ;
  • limiter l’impact du chantier sur son environnement ;
  • réduire les émissions de CO2.
Les nombreuses innovations déployées sur ce chantier ont permis de réduire de 49% les émissions de CO2 sur ce chantier.

  • Une route qui se recycle : le nouvel enrobé est composé à 58% de celui de l’ancienne chaussée. Cet ancien enrobé a été ainsi réutilisé à 76% sur ce chantier, les 24% restants étant recyclés dans d’autres chantiers ;
  • Des distances de transport de matériaux limitées : les deux usines d’enrobés et la carrière ont été implantées ou choisies dans un rayon de 2 à 5 kilomètres autour du chantier. Cette proximité a permis de garantir des trajets courts et de ce fait une réduction de la consommation d’énergie et de l’émission de gaz à effets de serre ;
  • Une énergie propre reposant sur le recours à de carburants biosourcés, de l’hydrogène et de panneaux solaires. L’utilisation d’un combustible obtenu à partir de résine de pin pour alimenter les usines de production, d’un carburant bio à base de colza français dans l’alimentation de certains véhicules et de panneaux solaires pour les installations du chantier sur l’autoroute ont permis de réduire l’empreinte carbone du chantier ;
  • Une préservation de la ressource en eau : l’eau utilisée pour le balayage de la chaussée était issue prioritairement de l’eau de pluie, retraitée et réutilisée à l’aide de citernes et de bassins de décantation qui garantissent la production d’une eau propre ;
  • Des comportements écoresponsables tout au long du chantier : recyclage des consommables, utilisation de gourdes pour limiter la consommation de plastiques, tri des déchets…

Plus globalement, un véritable management environnemental a été adopté dans le cadre de la maîtrise d’ouvrage de ce chantier. Du choix de l’entreprise qui est intervenue, en passant par l’organisation au quotidien jusqu’au bilan carbone qui a été établi pour quantifier les résultats obtenus dans ce domaine, les mesures de réduction des impacts environnementaux sont des éléments structurants de l’organisation du chantier.